Demandes #24514
votre avis sur codification de taxons terrestres
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Description
Bonjour,
L'agence Adour-Garonne a relevé dans les résultats IBMR 2022 quelques taxons ne possédant pas de code Sandre ni de code MPHYT-IRSTEA. Elle nous demande s'ils nous semblent corrects, et auquel cas de faire une demande de codification.
Il y a parmi eux des terrestres qui me semble inutile de faire apparaître dans des listes IBMR (Oxalis par exemple...).
Vous trouverez ci-joint la liste avec mes commentaires et mon avis pour chacun.
J'aimerais avoir l'avis du groupe d'expert sur ce sujet. Est-ce que vous êtes aussi d'avis de s'abstenir de faire coder dans le Sandre et dans le référentiel métier des macrophytes non inféodés à des milieux humides ? Ce qui implique qu'ils ne seront pas bancarisés dans les bases de données des agences et Naïades (ils peuvent simplement apparaître dans les rapports d'essais éventuellement).
Merci pour vos réponses,
Bien cordialement,
Christine
History
#1 Updated by Christian Chauvin 8 days ago
Bonjour,
L'exclusion de taxons non aquatiques dans les listes est une question délicate à trancher. En effet, la norme est claire (et je pense que la formulation est le meilleur compromis) : si un taxon non ligneux est trouvé enraciné et visiblement installé avec au moins le pied dans l'eau, il est inscrit dans le relevé.
Il y a dans la liste de référence actuellement 239 taxons qui ne sont pas aquatiques (codés PHx pour leur type morpho, taxons de berges, prairiaux ou rudéraux). C'est le résultat de ce qui est revenu dans les relevés.
Il est bien évident que des taxons totalement terrestres n'ont pas grand chose à faire dans un relevé de macrophytes aquatiques, mais il est difficile de mettre une limite arbitraire, au risque de voir disparaitre pas mal de taxons et d'ouvrir une porte à l'arbitraire de l'opérateur lors du relevé. De plus, lorsque l'on utilise les listes avec d'autres métriques que l'IBMR, par exemple le ratio Contributifs/total, la présence des végétaux de berge est importante pour mettre en évidence soit un relevé réalisé dans des conditions qui sortent du domaine d'application de la norme (niveau d'eau trop haut), soit un fonctionnement particulier du cours d'eau (phase d'assec).
Pour ma part, j'aurais tendance à coder tous les taxons qui répondent aux critères de la norme et aux critères de taxinomie, ce qui a été fait jusqu'ici.
Bien cordialement